À nos lendemains de Noël et joyeux non-anniversaires
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- Le Ven 26 déc 2014
- Dans Les chroniques de saison
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Chers Souffleurs de Rêves,
C'était hier et déjà emporté dans le tourbillon du Nouvel an
Plus qu'un an pour le prochain Noël... Il y a une certaine nostalgie au lever du 26 décembre, un petit goût de fin de cougnou et de chocolat chaud, un éclat moins vif des boules de Noël, les chants déjà classés dans la dévédéthèque ou le lecteur numérique. On lit les partages réseaux où certains liens, pour prolonger un peu la féerie, publient leurs dernières photos de famille.
Pour les solitaires, les réfractaires, les nostalgiques, c'est un : « Enfin, on passe à autre chose ! Marre de Noël depuis deux mois dans les magasins. J'aime pas le Père Noël et ses Ho Ho Ho complètement idiots ! Et cette nourriture, étalée là partout ? Et les publicités de jouets vont enfin cesser d'envahir ma boîte aux lettres... »
Il y a certainement beaucoup d'autres raisons de détester ou d'aimer Noël tant il ramène à notre enfance, à nos souvenirs, à nos échos intérieurs.
Le solstice d'hiver a quitté nos cieux, les jours nous mènent doucement vers d'autres envols, d'autres expériences, d'autres chemins : les souhaits de meilleurs lendemains, la neige sur les plaines, les floraisons printanières, les plages, la douceur flamboyante de l'automne...
La vie est un cycle, une roue, un calendrier lunaire et solaire.
Et si nous invitions la magie chaque jour de l'année ? Et si nous prenions le temps de regarder autrement nos espaces de vie ? Et si en se levant le matin, nous nous disions : « Aujourd'hui, je regarderai le beau et le bon autour de moi. Je prendrai le temps d'observer quelques instants le jardin ou le ciel par ma fenêtre ; de sentir la pluie, le soleil, la neige sur mon visage ; de jouer et de rire avec mes enfants ; d'envoyer un regard tendre et reconnaissant vers les souvenirs heureux ; de sentir les saisons en en mangeant les fruits et les légumes, les fêtes et les costumes ; de retrouver l'enfant qui est là, en moi, de le bercer, de l'aimer et de lui murmurer : Oui, il y a eu Noël et maintenant, il y a ta vie devant toi avec moi, ton ami(e) de toujours. »
Nous portons tant d'ailes en nous, tant de vie, tant de lumières...
Oui, Noël est fini. Oui, les yeux des enfants sont parfois tristes, mais eux savent que la magie continue dans cette source vivante qui étincelle chaque jour de ses petits soleils de joie.
Je vous souhaite un heureux lendemain de Noël et un joyeux non-anniversaire ! À bientôt !
Sandra Dulier, Plume Funambule
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